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Eglise Saint-Félix

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Le 28 janvier 1401, le cardinal François Uguccione prend une ordonnance réunissant le prieuré de Saint-Laurent d’Arce et l’église de Cazelles. Celle-ci ayant été ruinée par les guerres, elle est démolie en 1870. Il n’en subsiste aujourd’hui que l’abside transformée en caveau funéraire. De belle qualité architecturale, de  très beaux modillons peuvent y être admirés représentant, entre autres, des têtes humaines, animales, des mains liées et des barils. Sa chaire à prêcher monolithe, inscrite au casier archéologique, est aujourd’hui dans l’église de Prignac, de même qu’un magnifique bénitier en pierre.

Copyright photos: F. Bournigault.

église Saint-Pierre

église Saint-Pierre

église Saint-Pierre

 

 

La volonté de Mgr Donnet, nommé cardinal en 1852, de détruire les églises vétustes pour en construire de plus modernes se fait ressentir à Prignac. C’est ainsi que Saint-Felix de Cazelles et Saint-Pierre de Prignac, petites chapelles du XIIe siècle sont en partie détruites et leurs absides revendues. La nouvelle église Saint-Pierre est construite en 1871 au lieu-dit Plantier-neuf, et c’est J. Hosteing qui en est l’architecte. Sa conception architecturale avec sa flèche est la parfaite illustration de ses églises girondines du XIXe siècle. La belle chaire en pierre, monolithe, le magnifique bénitier de Saint-Félix de Cazelles et la Vierge antique de Saint-Michel de Marcamps se trouvent à l’intérieur.

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église Saint-Michel

eglise St Michel1 basse résoL’église romane Saint-Michel, construite vraisemblablement au XIIe siècle, jadis fortifiée, est agrandie au XVIIe siècle est refaite en partie au XIXe siècle. Puis, magnifiquement restaurée en 1992, elle sert aujourd’hui de lieu culturel. De son origine romane, la voûte en cul-de-four subsiste. L’extérieur, modeste, est orné d’un bandeau et de modillons muets. Le portail à l’ouest est occulté et reconstruit sur le flan sud de l’édifice au XVIIIe siècle. Célèbre pour son pèlerinage dédié à Saint Jean Baptiste, un étrange rituel s’y déroulait. On y emmenait les malades, surtout les enfants. Ils devaient passer dans un trou creusé dans la muraille derrière le maître-autel, appelé la veyrine. Il s’agit là d’une ouverture pratiquée dans les murs des églises de campagne girondines dédiées à Saint Michel. Les enfants y passaient neuf fois de suite pour être guéris de l’énurésie, l’épilepsie, du marasme ou des écrouelles. Un arrêté rendu par l’administration centrale de la Gironde, en frimaire de l’an VII, ordonne la fermeture de toutes les veyrines qui se trouvaient encore dans le département.

Inscription du Vigier

Chevet de l’ église Saint-Michel

Sur le chevet, un homme a apposé son nom : «  en 1599, Jammet Delaunay vigier ». Le vigier est une sorte de sacristain. La gestion de l’église était communautaire depuis au moins le XVIe siècle. Tout ce qui concernait le temporaire de l’église, c’est-à-dire l’entretien des biens meubles et immeubles, ainsi que les divers achats, était en partie assuré par les paroissiens. Tous les ans, les paroissiens se réunissaient à la sortie de la messe en assemblée et ils élisaient un vigier chargé de la garde des ornements sacerdotaux et de l’entretien de l’église. Jammet Delauney, se sentant investi d’une mission, grava sans doute son nom afin que son dévouement à cette charge passe à la postérité.


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